Pèlerinage de Chartres

* "le Christ vainc, le Christ règne, le Christ commande", et désolée pour  la faute à "vincit".

les pèlerins s'acheminent avec armes...

et bagages.

De multiples légendes circulent sur les marcheurs cueillis sur la route, la plupart sont vraies.

Mais QUI sont-ils, ces pèlerins qui partent trois jours pour en baver, prier le chapelet et endurer la marche forcée?

Le pélé est souvent présenté comme un repère d'intégristes... Blogueur, prends du recul, ce troupeau de croyants est davantage une salade composée. 

Pour plus d'explications, voir le tableau récapitulatif de notre reporter infiltré.

On trouve d'autres specimens cathos dans ce type d'aventure;

Des Guides

Deux ans de suite, j'étais aux sacs le samedi, ça prend la journée.

c'est très fatigant aussi, mais on a la messe et un ravitaillement de taille.

Le fait est qu'il y a pas mal d'histoires dramatiques. Des voitures qui vous foncent dessus, des satanistes qui attaquent le chapitres enfants... Moi je pense qu'une voiture foncerait moins dans une fille que dans un gars.

Revenons à nos moutons, voici la JOURNÉE DU PÈLERIN.

Un réveil enjoué claironné par la sono du bivouac.

Tout cela sur fond de chants religieux classiques.

Départ des différents chapitres (groupes de marche) dans le soleil du matin.

Vue sur le chapitre américain devant nous (selon la légende, Mel Gibson est venu une année, mais j'y crois pas).

Sur le bord de la route, les chefs de chapitres communiquent en sémaphore amélioré pour stopper le convoi en même temps si besoin est. Des costauds, pas de voiture à balai pour eux.

Très court, surtout quand on les passe à faire la queue aux toilettes...

Repas  sous la tente quand il pleut, on se serre autour des pâtes instantanées.

Et c'est reparti, à travers la prière et la prairie, jusqu'au soir.

Il y a une nuit d'adoration prévue le deuxième soir, la plaine est très très silencieuse.

Tous les chapitres ne peuvent pas rentrer dans la cathédrale. Epuisé, le monde se laisse bercer par la prière.

Mais bon, c'est une messe où on doit se lever et se mettre à genoux souvent alors pas question de s'endormir...

Trois jours pous y aller, 1 heure de train pour rentrer. Wagons hyper bondés, odorants et chaleureux. On prolonge les chants et les discussions religieuses, au grand dam des usagers.

 Et on dort aussi...  on se souvient...

Chaque année, je me dis que j'y retournerai pas, mais j'ai des amis trèèès persuasifs, alors je m'inscris toujours au dernier moment. Après toutes ces années, j'ai presque l'impression d'y avoir ma place.

J'aurais voulu parler des "tango" (voitures de ramassage), de l'Ordre de Malte qui soigne les pèlerins (nan parce qu'on pourrait avoir des décès quand même), du service qui monte et démonte la plomberie des douches (grave lourd), des gars de la sono à qui nous devons la musique d'ambiance sur les bivouacs, les voix des prêtres aux messes et des idées sympas de paris à relever, enfin tous ces prêtres qui aident, confessent et viennent réviser leur latin. Il y aurait beaucoup à dire sur la marche elle-même, les méditations et les soutiens mutuels. J'ai plus assez de papier...  

Puissent mon humour douteux et mes avis hilares (ou pas), te donner blogueur, une image des chrétiens tradis, moins négative et fausse que ce que la mode médiatique actuelle, se complaît à chier dans nos cerveaux. Contre la bêtise d'une pensée unique, nourrissons notre esprit critique. 

Si quelqu'un se sent offensé par mes dessins ou mes écrits, je prétends que qui sait rire de soi à rendu le monde un peu moins sombre, ou comme dirait Beaumarchais "il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits". Considérez donc que ce qui se dessine ici n'a pas d'importance et excusez mon ignorance si elle vous a paru crasse.

Après tout, j'habite une caverne ...